WALDSTERBEN, LE DÉSAMOUR – Christian Le Bars

Waldsterben c’est le substantif allemand par lequel on désigne un phénomène nouveau : le dépérissement des forêts dû aux pluies acides.

Ce néologisme, Waldsterben /mort de la forêt, est beaucoup plus fort que l’euphémisme français. Je l’ai conservé non seulement pour parce qu’il n’a pas d’équivalent, mais aussi parce qu’une partie du recueil (Entre le vrai et le secret, 1) a été écrite à Berlin, en résidence d’écriture au « Literarisches Colloquium Berlins », en 1989. J’ajoute que j’ai étendu le sens de ce mot à cette autre mort des forêts que provoquent les incendies sur les rivages nord-méditerranéens.

La déforestation n’est pas à proprement parler le thème mais plutôt un pré-texte pour suggérer qu’à l’effrondement d’écosystèmes causés par la société industrielle correspondent des lignes de fracture psychiques pusique « wenn der Wald stribt stribt die Seele ».

Ce que l’on peut transcrire par « Waldsterben  VS bois sacré ».