Ta chambre. Ta chambre est ton ventre sur lequel je pouvais dormir, sur lequel je chevauchais ta longueur. Ton corps, ton membre de garçon jeune. Je suis cette fille, petite, prétentieuse, capricieuse, que la plus légère poussée du doigt a basculée sur le côté. Lamentablement ramassée sur mes faiblesses, je pleurais contre l’écrasement à terre, en attente d’une imploration, en attente d’un relèvement. Face à face, pour me permettre de te dire autrement, parce que tu veux que je me taise quand la nécessité de parler est là. Parce que je ne veux plus entendre parler de toi sauf par moi. Despotique intention, révélatrice d’une chair putréfiée en temps de remous. Sans odeur. Uniquement des taches, quand nous, charmants par absence d’envies, nous débattions le sexe. Parfois, nous étions ainsi gentils, tout au long d’une nuit, juste un besoin de dire quelques fantaisies de la journée. Fantaisies importantes puisque leur cœur te font vivre. Tu me citais ce que tes souvenirs te permettaient. Des filles, nous nous souvenions de la première et du seul grimage. Les taches et son sang sous mes ongles raclants. Le rouge des bâtons de maquillage, je ne le connais pas.