LE SAMOURAÏ DE L’ÉPOQUE EDO

 Marlène Sainte Marie Perrin

Extraits

Parfois son pinceau
Trace le portrait de l’Aimé
Tel qu’il était
En ce matin de mai
Comme ils se penchaient
Ensemble,
Sur le bassin des carpes.



Tout leur souriait
L’air, la lumière,
La présence des femmes,
Devisant à voix basse.



Seule Nourrice,
Qui veille d’un amour inquiet,
Murmure,
Tandis qu’elle lui enlève ses peignes :
Enfant, ne l’aime pas si vite,
Son orgueil sera plus fort que la
Parole donnée.
Il sera l’artisan du malheur.
Quel malheur Nourrice ?