sous les écorces j’écoute
des remuements d’abîme
les sèves disséquées
se nourrissent des pluies
que la hache fourvoie
dans des orages d’escarbilles
je m’écroule entre deux hivers
le sperme des lilas
gèle sur les jonquilles
là-bas des rideaux de racines
irradient l’eau des citernes